FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a annoncé, aujourd’hui, qu’il a pris des mesures pour prévenir la violence et le harcèlement en milieu de travail et qu’il continuera de le faire.

« Votre gouvernement a fait de l’égalité des genres une priorité », a déclaré la leader parlementaire adjointe du gouvernement, Lisa Harris. « C’est pourquoi nous avons entre autres proposé plusieurs mesures législatives et règlements en vue de lutter contre la violence fondée sur le genre et la violence en milieu de travail et d’ainsi contribuer à mettre fin à ce genre de comportement. »

Mme Harris a indiqué que le caucus du gouvernement a tenu plusieurs séances sur la sensibilisation et le comportement approprié en milieu de travail. Le gouvernement demandera au Comité d’administration de l’Assemblée législative d’organiser des séances semblables pour l’ensemble des députés de l’Assemblée législative ainsi que pour le personnel du pouvoir législatif.

Le gouvernement provincial a aussi révisé récemment sa politique relative au harcèlement au travail et il a tenu une séance d’information pour tous les cadres supérieurs à ce sujet en décembre dernier.

« Nous sommes heureux de constater que le gouvernement du Nouveau-Brunswick continue de prendre des mesures pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail », a affirmé la directrice générale de Femmes pour 50 %, Norma Dubé. « Ces nouvelles mesures contribueront à encourager plus de femmes à se porter candidates aux élections et à s’engager davantage dans l’activité politique. »

Le gouvernement a récemment proposé des modifications à la Loi sur les normes d’emploi qui visent à autoriser les congés pour violence familiale ou violence entre partenaires intimes, ainsi qu’à offrir une protection d’emploi aux personnes qui s’absentent du travail pour prendre soin d’un membre de leur famille.

L’an dernier, le gouvernement a également déposé la Loi sur l’intervention en matière de violence entre partenaires intimes afin de permettre aux victimes de demander une ordonnance d’urgence auprès d'un représentant officiel désigné pour obtenir des recours civils en fonction de leurs circonstances. De plus, le gouvernement s’est engagé à modifier les règlements de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail en vue de prévenir la violence et de protéger les travailleurs.

« Le Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick plaide depuis plusieurs années pour des modifications législatives et réglementaires visant à prévenir la violence en milieu de travail », a dit la présidente du syndicat, Paula Doucet. « Le syndicat est heureux que le gouvernement prenne des mesures pour lutter contre ce problème complexe. Un nouveau règlement en vertu de la Loi sur l'hygiène et la sécurité au travail aiderait à faire en sorte que les membres du personnel infirmier et tous les travailleurs de la province travaillent dans un environnement sain et sécuritaire. »

L’an dernier, le gouvernement provincial a également établi un comité directeur mixte composé de représentants du gouvernement et du mouvement syndical pour faire progresser les priorités des travailleurs, y compris la violence en milieu de travail, tout en favorisant la croissance économique et les progrès sociaux.